Saint Adjutor et la Palestine

Publié le par joyeuse

Chevalerie ( 5).

Quelques belles histoires de Chevalerie.

« La foi de Jeanne était autant que tout le Ciel de France, et assez pour contenter l’Honneur de 1000 chevaliers.

Léon Bloy, écrivain né à Albi en 1885.

Un Sarrazin demande l’adoubement à Saint-Louis qui est son prisonnier.( L’adoubement est un sacramental qui donne à un homme l’état de chevalier). « Si tu veux vivre, fais-moi chevalier ! Tandis que Saint Louis lui répond avec superbe : « Fais-toi chrétien ! » Ce qui prouve qu’on ne joue pas avec l’état de chevalier…

Saint Adjutor est né à Vernon vers 1070 sous le règne de Philippe 1er, roi de France. Il est d’abord moine à Tyron-sur-Perche ; il s’installe quelque temps après dans un ermitage, au-dessus du château de la Madeleine partageant son temps entre la chasse et la prière.

En 1095, il équipe une compagnie d’environ 200 hommes, et prenant la « livrée de la Croix », il part pour la Palestine.

Non loin d’Antioche, il tombe dans une embuscade tendue par 1500 Infidèles. Sur le point de perdre l’accrochage, il invoque Sainte Madeleine pour remporter la victoire. Il est exaucé par une tempête miraculeuse qui refoule les assaillants. Environ 1000 guerriers sont laissés sur place.

Après 17 ans de présence en Palestine, Dieu, pour tester sa foi le laisse entre les mains de ses ennemis. On l’entrave avec des chaînes. C’est alors que Sainte Madeleine lui apparaît à sa droite et Saint Bernard à sa gauche. Ils l’enlèvent et le transportent en une nuit de Jérusalem à sa maison du Mont, près de Vernon. Ce miracle est vérifié et attesté par Monseigneur Hugues, Archevêque de Rouen.

Pour remercier le Ciel, il fit construire le prieuré de la Madeleine. Plus tard il dut jeter ses anciennes chaînes de prisonnier dans la Seine pour apaiser la colère des flots redoutée par les mariniers de l’époque. La Seine, depuis, devint parfaitement navigable. A cause de ce miracle attesté, Saint Adjutor est devenu le patron des bateliers et le protecteur de la ville de Vernon.

Le retour de Terre Sainte de Sire de Garo, châtelain breton, qui s’était croisé, tomba près de Bethléem entre les mains des Turcs. Il fut enfermé avec son écuyer dans un coffre fermé à clef. Le Sire de Garo dit à son écuyer : « Si nous faisions un vœu à Notre-Dame, Elle nous tirerait peut-être d’ici ». Les deux captifs formulèrent le vœu de faire bâtir une chapelle à la Vierge, sous le vocable de Notre-Dame de Bethléem. Subitement, l’écuyer s’écria : « Juste ciel, où sommes-nous ? J’ai ouï chanter le coq des Garo ». Regardant par les fentes de leur cachot, ils reconnurent en effet le doux paysage de leur chère Bretagne. Délivrés par leurs parents et leurs amis, ils firent construire par la suite une chapelle entre Vannes et Auray.

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